Histoires entre préfèts (Ron, Quentin + profs concernés)

Assis à son bureau, Albus ne dormait pas même à une heure pareille, et il avait bien fait, car lorsque quelqu'un frappa à la porte de son bureau, il était là, prêt à accueillir le ou les arrivants. Le Directeur se leva, et d'un geste de la main fit s'ouvrir la porte, laissant apparaitre quatres personnes, deux élèves et deux professeurs. Joignant ses mains dans son dos, Albus posa son regard bleu azur sur eux, leur souriant par la même occasion, mais tout de même surpris de voir hors de leur dortoir deux élèves, et bien qu'ils soient préfets, ils n'avaient aucune raison de se trouver ici.

- Entrez donc

Leur fit-il d'une voix sereine, les invitants à prendre place sur les sièges se trouvant là, bien qu'il n'attendait pas à ce que ces personnes ne s'installent, mais qu'une explication des plus simple se fasse entendre, puisqu'apparamment, il devait y avoir un léger problème.

Albus resta immobile, posant tour à tour son regard sur les deux jeunes garçons, prêt à les écouter se justifier de leur venue dans le bureau du Directeur de Poudlard.

Ron venait de passer une sacrée nuit....Il venait de faire un combat contre un poufsouffle qu'il ne conaissait même pas,Quentin Mc Leod.La discussion qu'il faisait tranquillement au début avait tourné au vinaigre et les deux garçons s'étaient battu.Au sujet de quoi?Au sujet de la copine de Ronald:Emma Alshorn.Ron avait apprit qu'apparement Quentin l'aimait aussi mais qu'elle ne l'aimait pas enfin seulement en ami.Et bien sur le Poufsouffle avait été eu une crise de jalousie et avait provoqué Ron en duel.
Le problème aurait put s'arrêter là les deux garçons se seraient battus jusqu'a ce qu'il comprenne que c'était inutile pour finalement se réconcilier....Mais la haine qui étaient née entre les deux Poudlariens était tellement forte que aucun ne voulait s'arrêter jusqu'a ce que l'autre soit vraiment blessé....
Et avant qu'une catastrophe n'arrive,deux Professeur-Flitwick et Chourave-avaient débarqué au moment ou Ron était suspendu en l'air et ou une branche menacait de tomber sur la tête de Quentin.Ils avaient commencé par régler ça puis leur avait fait la morale tout en récupérant les baguettes des Jeunes Hommes.
Et finalement voilà qu'il débarquait dans le bureau du directeur de l'école:Albus Dumbeldore.Ronald n'avait été dans ce bureau qu'une seule fois:lors de la deuxième année après que Harry et lui ai réussit à sortir sa soeur de la chambre des secrets.Le bureau avait parut alors beaucoup plus acceuillant qu'il ne l'était maintenant...Peut-être parce qu'il faisait jour contrairement à maintenant....
Albus les invita à entré leur montrant quatres chaise disposé devant le bureau...Ron n'avait pas envie de s'asseoir malgré que ses jambes tremblait un peu à cause de la peur,de la haine toujours présente contre Quentin,et du froid qu'y c'était répandu en lui quand les deux professeur les aient accompagné ici-même.
Ronald n'avait jamais pensé aux conséquence que ceci pourraient avoir sur ses parents.Quand il recevrait la lettre ils allaient ralés...Mais surtout si Jamais le directeur leur retirait leur insigne de préfet.Car les deux élèves étaient préfet après tout et il y avait une raison pour leur retirer leur insigne.Les images de sa mère en train de le féliciter pour sa nomination.Elle lui avait même acheter un balai il n'avait pas le droit de lui faire ça!
Ron sentit les larmes lui montés aux yeux mais il se controla

La nuit continuait, comme à son habitude, la cours du temps. Le vent venait de se calmer tout comme les événements dans le parc ce soir-là. Quentin venait tout juste de réussir à se protéger du sortilège de Ron, qui parti en direction du ciel, qu'il lança de suite un nouveau sort, qui lui percuta sa victime de plein fouet. Et le Gryffondor fut bientôt retrouvé la tête en bas. Mais il n'avait pas fini, il lança lui aussi un sort, mais en direction d'une branche au-dessus de son adversaire. Elle se brisa et tomba en direction de la tête du Poufsouffle qui par réflex envoya la branche au loin avec le sortilège d'expelliarmus. Maintenant Ron était à sa merci, mais bizarrement, le jeune garçon se sentait un peu plus libéré de tout cela, comme si le monstre en lui avait disparu avec le sort, pour une raison incconu

Quentin cligna des yeux et regarda autour de lui. C'était comme s'il pouvait enfin respirer, comme libérait du monstre. Il ne savait pas vraiment comment et pourquoi il avait disparu, mais il était plutôt content de cela. Puis son regard se posa sur son ancien adversaire. Là aussi il fut surpris, la haine contre lui avait totalement évacué son corps, enfin pas tout il en restait encore un peu, et enfin son cerveau se remit à réfléchir. A pensé à ce qu'il s'était dit durant le duel, ce que son père aurait pensé, la conséquence de ce duel, perdre la face ou perdre une amie. Pour une raison inconnue, il eu un mince sourire aux lèvres et leva la baguette vers Ron. "Désoler Papa" pensa-t-il en inversant le sort qu'il venait de lançait. Comme il sent douter, le préfet tomba à terre dans un bruit mou, et il n'avait rien fait pour amortir sa chute. C'est alors que le garçon remarqua quelque chose. Sa baguette venait tout juste d'échapper de sa main pour aller dans une direction opposée vers deux professeurs. Le sang se glaça d'un coup.

Et les voilà maintenant. Tous les deux à marcher en direction du bureau du Directeur escortait par les deux professeurs qu'ils les avaient surpris. Professeur Flitwick et Professeur Chourave, qui par ailleurs était la directrice de sa maison. Durant tout le voyage, les deux élèves de se croisa pas le regard, trop occupé dans leurs pensées à réfléchir à comment se sortir de ce problème. Mais voilà ou réside tout le problème, il n'avait pas d'échappatoire, ils avaient été pris en train d'enfreindre le règlement. Surtout qu'ils étaient tous les deux préfets et qu'ils connaissaient très bien le règlement. C'est dans les couloirs que Quentin se redit compte à quel point il avait été stupide de provoquer Ron en duel, surtout par jalousie. "Tu as fait des actes tu assumes !" Voilà ce que son père aurait dit.

Bientôt les quatre personnes arrivèrent devant la statu Phénix, un professeur prononça le mot de passe et ils montèrent vers le bureau. C'était la première qu'il allait entrer dans le bureau du directeur et il aurait été très surpris de voir à quoi cela ressemblait, s'il n'était pas dans une telle situation. Quelqu'un frappa à la porte et la voix du directeur se fit entendre, la porte s'ouvrit et Ron fut le premier à entrer, suivi de Quentin et finissait la marche les deux professeurs. Le Poufsouffle regardait vite fait la pièce avant de reporter son attention sur le directeur qu'il les regardait d'un sourire aux lèvres et d'un oeil surpris. Le préfet se plaça derrière l'une des chaises et resta silencieux. Il n'avait pas très envie de s'asseoir lui non plus et resta debout. Dumbledor semblait attendre une réponse et Quentin allait sûrement lui fournir.

Bonsoir Professeur !

C'était la moindre des politesses, mais sa gorge était sèche. Au coin de l'oeil il aperçut un étrange animal qu'il avait vu dans un livre. Un Phenix, il n'en avait encore jamais vu, mais l'heure n'était pas à l'observation et reprit la parole.

J'aimerais d'abord dire que tout ce qui vient de se passer est entièrement ma faute. Monsieur Ronald Weasley n'a fait que se défendre face à moi. Les mots étaient très dures à prononçait. J'ai délibérément attaqué Ronald Weasley dans le parc.

Il ne se rendait même pas compte de ce qu'il disait ! Certes la vérité, mais elle semblait étrange venant de sa bouche. Lui qui avait auparavant une haine contre Ron, le défendait maintenant.

Le Directeur gardait son air serein, il n'était pas dans les habitudes du vieil homme de s'énerver, et encore moins d'en vouloir pour quoi que ce soit à ses élèves, mais il savait se faire comprendre lorsque quelque chose n'allait pas au sein du château, en l'occurence ici, visiblement, une dispute entre les deux préfets avaient eu lieu. Ronald Weasley ne dit rien, restant silencieux, choix judicieux mais inhabituel, en sachant qu'en règle général, ce garçon n'avait pas la langue dans sa poche pour se défendre. C'est ainsi que Quentin McLeod prit la parole, Albus inclina la tête lorsque le jeune homme le salua, puis il l'écouta distrait, affirmer que tout était de sa faute. Dumbledore se mit à marcher, lancant un regard en direction des professeurs qui étaient apparamment arrivés trop tard pour savoir lequel des deux élèves avaient commencé. Lorsque le jeune McLeod eut terminé de parler, Albus garda le silence, pour finallement se décider à le briser.

- C'est honorable de votre part de vous dénoncer ainsi monsieur McLeod, cependant dans une querelle, il faut être au moins deux, par conséquent, vous êtes tous les deux fautifs.

Laissant le temps aux deux garçons de prendre conscience qu'aucune excuse n'était réellement valable, il enchaina tout aussi sereinement, presque souriant, malgré qu'un tel agissement de la part de deu xpréfets le gênait un peu.

- Je trouve regrettable que deux élèves tels que vous en soient venus à s'affronter, j'espere au moins que la raison en valait la peine... Mais je ne veux pas la connaitre, du moins, pas pour le moment.

Albus arrêta de marcher et se posa à quelques mètres des deux préfets, puis passa sa main sur sa barbe, leur lancant un regard au dessus de ses lunettes en demie-lune.

- Les préfets sont désignés selon leur capacité à gêrer les problèmes calmement dans toutes les situations envisageables, ils montrent l'exemple et explique ainsi aux autres élèves ce qu'il faut ou ne faut pas faire, pour certains, les préfets sont un modèls, il est donc primordial d'agir comme tel. Je n'aurai pas pensé qu'un de vous pourraient se laisser aussi facilement déborder par ses émotions, c'est pourquoi je me vois dans l'obligation de vous retirez soixante dix points chacun. Je pense qu'aucun de vous deux n'émettra d'opposition à ma décision ?

Le directeur leur lanca un regard servant principalement à leur faire comprendre qu'aucune objection ne devait en effet être émise, mais qu'il pouvait néamoins reprendre la parole, après qu'il ai ajouté.

- J'aimerai simplement connaitre la raison qui vous a poussé à agir ainsi, je vous écoutes, Mr Weasley ?

Il attendrait d'avoir des explications pour ainsi ajouter une petite punition, qui n'en serai pas une bien méchante mais nécessaire, en attendant, les deux garçons avaient la parole.

Ronald écouta d'abord ce que disait Quentin toujours tracassé.Mais ce sentiment fut vite remplacé par la colère.Voilà que le Poufsouffle se mettait a faire son courageux qui avait un problème de conscience.Surement éspérait-il une punition moins grave dans ce cas-là pensait Ronald.
Ron s'apprêtait à répondre que pas du tout les deux étaient impliqués au même compte mais Albus Dumbeldore le prit de vitesse et dit que c'était très honorable de la part de Quentin mais que les deux étaient fautifs.Ceci mit encore plus en rage d'entendre dire que Quentin était quelqu'un "d'honorable",mais il essaya de ne rien en montrer pour éviter que le directeur puisse voir son attitude....
Le fait que le vieil homme marche comme ça tranquillement en souriant mettait Ron encore plus mal à l'aise...Il avait toujours dit que Dumbledore était un vieux fou et maitenant qu'il se retrouvait face à lui il avait vraiment peur de ce qui pourrait arriver....
Le Directeur continua en leur disant qu'il ne voulait pas savoir la raison de leur dispute,un poids soulaga Ronald il aurait été incapable de dire que la raison principale c'était Emma.Il avait vraiment peur qu'elle est des ennuis à cause d'eux maintenant.
Il leur répéta ensuite que les préfets étaient choisit par rapport à leur faculté à gérer des situations qu'il était dommage que de tel personnes se laissent dépasser par leur émotions,que les préfets étaient des modèles,etc....
Ronald commencait a en avoir marre qu'on lui répète la même chose depuis le début...Il entendit finalement que chacun perdrait soixante-dix points...

"Co..Comment?Soixante-dix...Soixante-dix points?"

La réaction de Ron pouvait être jugé abusive mais il était vraiment étonné.Même Malefoy ne lui aurait pas enlevé autant de points!Le regard du directeur lui fit comprendre que sa remarque n'aurait pas eu lieu d'être....
Il lui demanda ensuie la question que Ronald redoutait tant.La raison de leur dispute...De plus il s'adressait directement à Ron.Il était obligé de répondre et s'executa donc

"C'est....une fille"

Il releva les yeux pour voir ce que faisait Dumbledore et le regard qu'il avait signifiait clairement que la réponse n'était pas suffisante

"C'est une poufsouffle.....Emma Alshorn mais s'il vous plait ne lui donnez pas de punitions,si vous y tenez je veut bien l'avoir à sa place elle n'a rien fait ce n'est que de notre faute..."

Les mots que prononçaient Quentin était vraiment difficile à dire, surtout devant le Directeur. Il ne voulait pas passer pour un héros en se désignant comme le seul coupable et sauvé la peau de Ron, mais il avait dit ce qu'il devait être dit, la stricte vérité. C'était lui qui avait lancé le sortilège contre Ron, c'était lui qui avait été pris par la jalousie, un bien terrible sentiment dans ces cas comme celui-ci. Alors, c'était tout à fait normal qui se dénonce. De toute façon, le Directeur aurait vu claire dans son jeu, s'il voulait avoir les lauriers ou s'il mentait et bien entendu, il aurait eu de grave ennuie et pas qu'auprès de l'école, mais chez lui avec ses parents. Son père n'aurait pas été content d'apprendre que son fils soit un menteur et un lâche, sinon il n'aurait pas était dans la maison des loyaux.

Bisarrement, le préfet se sentait parfaitement bien dans cet endroit, en présence de Dumbledore en personne. Il avait certes une peur en lui, un stress pour savoir ce qu'il allait lui arriver et ce qu'il allait arriver à Ron, parce qu'il se sentait un peu coupable de l'avoir mis dans cette situation, mais il essayait de ne pas les faire remonté en lui, il faut toujours être maître de ses actes et assumé ce qu'on venait de faire et ne jamais rien regretter. Le regret ne sert pratiquement à rien, puis que nous ne pouvons pas revenir dans le passé et changer les événements, il ne sert qu'à apaiser la tristesse. Le Poufsouffle avait fini de parler et attendait le verdict, toujours dans le calme, les yeux vers le Directeur, mais sans colère ni insolence, avec tout le respect qui lui devait. Les moins jointes dans le dos, il attendait que le jugement tombe.

Puis enfin, le grand sorcier se mit à parler. Ces paroles avaient le dos de captivé beaucoup de monde et surtout Quentin qui écouta silencieusement. Il le trouvait honorable de s'être dénoncé, alors qu'il n'avait pas de quoi, enfin pour son propre opignion. Mais même avec ce que le préfet avait dit tout à l'heure la situation ne s'arranger pas, puis qu'il les prenait tous les deux comme coupable, en même temps cela l'aurait étonné qu'un soit épargné et l'autre non. Le silence retomba et Quentin tourna son regard vers la fenêtre. Dehors, il voyait la nuit, un bout de la lune brillante comme jamais, il aurait pu admirer ce paysage d'étoile depuis le parc, mais la vie en voulu autrement, où lui en voulu autrement.

Le moment où il allait être gêné semblait avoir survolé la pièce. C'était la raison de leur duel, mais heureusement pour l'instant il le mit de côté. Sachant qu'ils ne pourront pas y échapper cela même en se conduisant comme de bon élève. Le Poufsouffle avait détourné son regard pour croiser celui de du Directeur et quand ses yeux rentré dans les siens, il eu comme un malaise en lui et un mauvais frisson passa dans son dos. Mais il ne détourna pas ses yeux, par respect. Après ce petit moment de désagrément fut passé, Dumbledore passa sa main dans sa barbe et pour une raison connue, il se retenait de sourire. Avec un tel geste, le Directeur lui faisait penser au vieux sage, qui connaisse beaucoup de choses et qu'il parle toujours en énigme, comme ceux dans beaucoup de livres qu'il avait lu. Mais sourire dans un moment pareil n'était pas très recommandé, même s'il soupçonnait ce vieux sage de s'amusait un peu.

La suite du discourt mis une fois de plus Quentin dans un gêne incontournable. Avec ce que venait de dire Dumbldore, il avait en tête qui lui avait un peu manqué de respect. Depuis qu'il avait été nommé préfet, il avait tout fait, enfin presque, pour ne pas obéir au règlement. Il semblerait que ce préfet n'avait pas les capacités nécessaires pour régler un conflit quel que soit dans un calme absolu. Ni de montrer le bon exemple aux autres bien au contraire, il se sentait de nouveau coupable de cela envers le grand sorcier. Mais le pire était à venir, quand le directeur leur avait annoncé retirerait soixante-dix points à la maison d'Elgas Poufsouffle, il crut qu'il allait perdre le contrôle de soit. Déjà que les Poufsouffles n'avaient pas beaucoup de point, qu'ils ont perdu un peu d'estime quand le meilleur élève de Poufsouffle, qui était la fierté de cette maison, fut mort. Quentin n'avait rien fait pour remonter cette maison en haut de l'estrade, bien au contraire, il ne faisait que de la couler.

Déçu et énerver contre lui-même, il sera le point très fort pour éviter de s'énerver et de dire un mot plus haut que l'autre. Le Poufsouffle savait qu'il l'avait mérité, il savait qu'il n'allait pas sans dommage, mais même s'il sent douté il ne pouvait pas cacher sa colère. Quentin voulu répliquer, mais en croisa de nouveau les yeux du directeur qui indiquait clairement "qu'aucune objection ne devait en effet être émise", il garda le silence.

Non...

Disait-il dans un souffle, même si sa pensée disait le contraire, mais répliquer aggraverais sûrement le cas et comme il avait amplement mérité ses points retiré, il n'avait pas d'autre réponse. Tout cela n'allait pas s'arrêter là, puis que Dumbledore reprit la parole pour demander les raisons, chose que ni lui, ni Ron ne semblait voilà dévoilé aux yeux du magicien blanc (ou bleu). Le Directeur interrogea Ron qui répondit avant qu'il ne put émettre le moindre commentaire à ce sujet, voilà pourquoi il attendit que le Gryffondor finisse de parler pour la prendre une deuxième fois.

La raison c'est bien Emma, mais ce n'est pas de sa faute. Comme l'a dit Ron, elle est dans ma maison et par conséquent je la connais plutôt bien. Il n'aimait pas trop parler de ses sentiments devant les professeurs présents, mais puisqu'il le fallait. Cette fois-ci cela vient de moi, je fus... jaloux de la relation que Ron et Emma entretiennent...

Voilà que le Gryffondor avait retrouvé son courage, Quentin n'était pas le seul à se faire passer pour un héro.

Albus savait très bien que la situation dans laquelle les deux préfèts se trouvaient devait leur paraitre bien plus qu'embarrassante, mais ca ne leur ferai pas de mal, bien au contraire, être ainsi placé devant leurs actes ne pouvaient que faire en sorte que cela ne se reproduise plus, ou du moins, il fallait espérer. Mais de ce côté là, Albus ne se faisait pas de soucis, il connaissait ces deux garçons et si ils avaient été nommés préfets, ce n'était pas par hasard. Lorsque Ronald parut abasourdi par les soixante dix points retirés à chacun d'eux, il se contenta de présenter un visage sérieux, c'était amplement mérité, bien qu'il ne soit pas dans les habitudes du directeur d'oter des points à des élèves.

Après avoir donné la parole au jeune Weasley afin qu'il explique la raison de cette altércation, il parut pensif, une chose était sure, les temps n'avaient pas changé, se battre pour une fille était certe une manière peu évoluée de prouver ses sentiments, mais c'était quelque chose d'incontrôlable et ce, même pour le plus puissant des sorciers. C'est pourtant sans ciller et très sérieux qu'Albus écouta la première explication fournie par Ronald, puis celle arrivant ensuite, fournie par Quentin, et lorsque le silence reprit place dans le bureau, Albus se tourna face à son Phénix qui était à présent réveillé et les observait d'un oeil attentif. Le vieil homme refit face aux garçons, et reprit la parole, tout aussi calmement, mais persuasif tout de même.

- Rassurez vous, miss Alshorn ne sera pas sanctionné, cela ne serai pas justifier et ce n'est pas dans mes habitudes de punir un élève innocent, contrairement à un autre professeur

Allusion indirecte à Dolorès Ombrage qui prenait un malin plaisir à réprimander les élèves sous le nez du Directeur. Pour ainsi avouer la raison de leur "dispute", Albus esquissa un sourire, gardant ce regard bienveillant de vieux sage porté sur eux.

- Sachez tout de même qu'agir de la sorte n'améliorera pas vos histoires de coeur et que si miss Alshorn venait à apprendre votre conduite, certainement qu'elle n'en serai pas enchanté mais décue. Si elle a fait un choix, alors il faut le respecter.

Le Directeur ne voulait pas s'impliquer dans leurs histoires, mais éventuellement aider à régler les conflits faisait partit de son rôle à Poudlard, et ce depuis plus de soixante ans.

- Je pense que nous avons cerné le problème et qu'à présent, vous savez à quoi vous en tenir, j'espère à l'avenir, ne pas vous revoir dans mon bureau, ou du moins, pas dans de telles circonstances.

Sur un ton de plaisanterie, il leur fit un rapide clin d'oeil, il voyait bien que d'être ici les impressionnait, c'était l'effet voulu bien entendu.

- Ah, une dernière chose, étant donné que le professeur Chourave et le professeur Flitwick ici présents ont écourté ce qu'ils étaient en train de faire pour vous conduire jusqu'ici, il est donc tout à fait normal que vous fassiez une petite chose pour eux. Monsieur McLeod, vous aiderez donc le professeur Chourave à rempoter les jeunes Mandragore recues de ce matin, quand à vous monsieur Weasley, vous aiderez le professeur Flitwick à préparer la salle où aura lieu la prochaine chorale.

Mains jointes derrière son dos, Albus leur adressa un dernier regard au travers de ses petites lunettes et termina alors, sympathique et serein

- Si vous n'avez rien à ajouter, je pense qu'il est temps de regagner vos salles communes respectives.

Les raccompagnant en direction de la porte du bureau, Albus n'attendait pas de nouvelle opposition, mais il leur laissait tout de même la parole pour une quelconque remarque, comme à chaque fois.

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