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| Cruelle indifférence? | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Cruelle indifférence? Mer 16 Jan - 3:10 | |
| C'est bien ce que lui reprochait ses parents ces temps derniers, aussi bien à lui qu'à son frère. Les deux garçons ne prenaient que très rarement le temps de leur écrire, si bien que leur mère, excédée, n'avait pas trouver plus intelligent que de leur envoyer une beuglante à l'heure du déjeuner... Ce qui leur promettait une belle journée... Bon en même temps Joachim était habitué de se faire remarquer, il n'en était pas à un détail près, mais bon , là, il aurait largement préféré éviter. Pour se faire pardonner, il avait raconté sa passionnante semaine en oubliant bien sûr de lui raconter toutes les petites facéties qu'il faisait en permanence et qui rendaient fous ses camarades et parfois même ses professeurs... Mais bon, on ne se refait pas. Son frère avait ensuite pris la plume pour écrire deux morceaux de parchemin qui venaient compléter les quinze petites lignes de Joachim et c'est généreusement que le jeune homme avait proposé à son frère de l'envoyer... Ben oui, il pouvait bien faire ça. A présent, il restait à trouver un hibou qui pourrait porter cette lettre parmis ceux réservés aux élèves... Mais manque de chance, ils étaint soit tous partis chasser, soit tous partisporter d'autres lettres, car il n'y en avait pas un seul dans la volière... Enfin si il en restait un mai il était s petit qu'à coup sûr, il perdait de l'altitude en plein vol à cause du poids de la lettre qu'il devrait porter. C'était bien sa chance ça. Bon, il ne restait plus qu'à attendre le retour de l'un d'eux. Ennuyé, Joachim soupira et fit demi tour avec l'envie d'aller s'asseoir un peu sur l'un des bancs siués non loin de là, mais ce qu'il n'avait pas prévu,c'était qu'il allait se retrouver assis bien plus vite qu'il ne l'avait imaginé. En effet, étant sur un sol légèrement incliné, son pied droit avait littéralement glissé sur une fiente alors qu'il voulait faire demi tour et le voilà, par terre,sous les yeux arrondis du petit hibou qui le regardait d'un air consterné... Une chance pour lui que ce dernier n'avait pas le don de la parole sinon à coup sûr, il s'en serait donné à coeur joie. Le dos contre le grillage de la volière, la chute du jeune garçon n'avait pas été des plus discrète... Et alors qu'il sentait peser sur lui le regard du volatile, Joachim se retourna machinalement vers ce dernier qui détourna alors les yeux, mine de rien... Alors qu'en contraste, un groupe de jeunes élèves passaient par là en ricanant...Mais pourquoi n'avaient ils pas pu faire comme ce maudit hibou? En tout cas, il n'y avait pas à dire, mais ce n'était vraiment pas son jour... |
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| Sujet: Re: Cruelle indifférence? Mer 16 Jan - 3:40 | |
| Maël, que fais-tu ? Rien. Maël, où es-tu ? Stupide conscience. Voilà plus d'un quart d'heure que Maëlyne était assis dans les cachots, le dos contre la paroi humide de ces derniers, une lettre devant ses yeux. Son soit disant frère, mais pas de sang. Il voulait apparement à tout prix qu'elle lui écrive. Stupide garçon. Plus le temps avançait plus Maëlyne se renforçait à l'idée qu'elle ne le verrait plus. Au moins, il était certain, qu'elle n'aurait plus à se mettre dans la tête que le soir venu, il la toucherait. Non, depuis 1 an maintenant il n'avait porter ses mains sur son corps. Petit être chétif, petit corps bien faible. Toute sa force se trouvait dans un morceau de bois, un bâton qu'elle n'était pas fichu de porter quand son frère était là. Un bâton qui ne venait même pas, de son plein gré, dans sa main, empêcher cette morve de troll de la toucher. Idiote. Vraiment. La tête contre le mur, ses yeux rivés sur la feuille de papier, un sentiment de peur et de sereinité s'installant. Tu es bizarre Maëlyne, depuis ce matin Depuis qu'un hiboux à frapper à la fenêtre du couloir où je me trouvais, pour me porter cette lettre. N'aurait-il pas pu la perdre en route ? D'où vient-elle ? Je n'ai aucune chance de le livrer à la police. Sait-il au moins que je suis à Serpentard ? Stupide idée, il ne saurait même pas ce que c'est. Serpentard... Rien que l'idée de faire envoyer son courrier par hiboux le surprenait et lui faisait peur. Stupide garçon. Il souhaitait une réponse ? N'est-ce pas ? Maëlyne se redressa, lentement en s'aidant de sa main posé contre le mur, se hissant, puis elle prit le chemin de la volière. Une réponse, vraiment ? Il ne pouvait plus rien lui faire, maintenant elle était assez grande pour refuser. Qu'il la touche, elle le tuerait. Ou ferait tout pour. On ne l'enfermerait pas, n'est-ce pas ? On ne puni pas un crime d'un homme qui a fait pire que ça. Elle marcha, direction la volière, la lettre serrer dans sa main droite, si bien qu'elle fini par la briser au bout d'un instant, ne tenant plus qu'un chiffon de papier. Et elle savait déjà quoi mettre dans la lettre, ce qui énerverait encore plus, ce fou. Un sourire se dessina au coin de ses lèvres. Elle allait à son tour, prendre son pied, même si pas de la même façon.
Elle monta les escaliers de pierre, prenant soin de ne pas heurter une marche, se qui lui éviterait une chute. Elle pénétra dans la volière après avoir entendu un bruit sourd et un bruit de grillage. Que se passait-il ? Des hiboux se battaient ? Elle releva la tête et aperçut un jeune homme au sol, apparemment venant de tomber en beauté. Même si cette situation était bien hilarante, les ricanements des autres élèves fit soupirer Maëlyne qui rentra, sans l'ombre d'un sourire. Que tu sois tombé m'est égal. Je n'ai pas envie de me moquer aujourd'hui. Elle regarda autour d'elle, oubliant presque le jeune homme au sol. D'habitude, sa réaction première est d'observer le blason situer sur la poitrine, mais là, elle préfèrait encore trouver un hiboux, glisser sa lettre dans le bec et la faire porter à son "frère". Il n'y avait là qu'un minuscule petit être chétif, rien de bien rassurant pour la réponse qu'elle porterait, mais ça ferait l'affaire, après tout, même si cette lettre se perdait, ça n'avait pas grande importance à ses yeux, surtout pour ce qui allait y avoir... Elle attrapa la lettre, y jeta un dernier coup d'oeil. Le garçon aurait très bien pu voir un "je t'aime" écrit à l'encre rouge. Oui, son frère l'aimait, mais d'une façon si impure, qu'elle aurait pu en vomir. D'un geste non rempli de regret, elle laissa volontairement tombé la lettre dans les fiante de hiboux, la ramassant du bout des doigts ensuite, pour la remettre dans l'enveloppe, si c'est pour dire qu'elle était plutôt sale. C'était se qu'elle souhaitait. La glissant à la patte du petit hiboux, elle lui donna l'adresse, alors que, excitée et ravie, le hiboux s'envolait, manquant de se prendre le mur plutôt que de partir vers l'horizon. Un sourire ravie aux lèvres, Maëlyne prit une profonde inspiration. Elle n'avait même pas garder la lettre, non, elle ne voulait de lui, aucun souvenir. Et ses je t'aime, elle s'en fichait pas mal. Elle posa ses mains sur ses hanches, prenant son petit air de petite fille fière. Elle avait réussit un exploi. La première fois, qu'elle osait riposter et faire un coup comme ceci. Quand son frère ouvrira la lettre et verra la même lettre qu'il lui a écrite, remplie de fiantes... Il risquait d'en faire une crise de nerf. Dommage qu'elle ne puisse voir la réaction...
Se rappelant enfin qu'il y avait quelqu'un, elle détourna la tête vers le jeune homme, toujours au sol. Eh bien quoi ? Tu ne te relève pas ? Elle l'observa longuement, son air indifférent. Elle ne prit même pas la peine de lui parler ou quoi que se soit qu'un hiboux la frôla de peu, l'aile de se dernier lui caressant les cheveux. Un hiboux majestueux, noir. Il semblait rentrer d'un trajet epuisant, au passage, il avait du se faire une partie de chasse, une souris morte se trouvait dans son bec. Il se mit dans un coin, bien décidé à la déguster. Dommage qu'elle n'est pas attendu un peu plus longtemps, au lieu d'un hiboux riquiqui et inutile, elle aurait pu prendre un hiboux majestueux et surement efficace. Elle soupira, reportant son attention sur le serdaigle, qu'elle avait pu identifié. De maison seulement, pas de nom. Elle ne le connaissait que de vue. Son coté androgyne était bien étrange, mais entre autre, il avait un physique attirant, bien qu'il soit d'une maison que Maëlyne ne fréquentait jamais. Elle n'ouvrit même pas ses fines lèvres pour lui parler, elle attendait juste qu'il daigne se lever. Après tout, s'il était ici, c'était pour envoyé une lettre, non ? A moins que cela soit déjà fait. Mais que comptait-il faire alors ? Camper ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Cruelle indifférence? Mer 16 Jan - 16:19 | |
| Bravo Joachim… Dans l’art de te faire remarquer, tu es champion… Dommage qu’il n’existe pas des cours en cette matière à Poudlard, tu pourrais aisément relever le niveau des Serdaigle qui est encore plus faible que lamentable. Merlin que la terre est basse quand on y songe. Sonné, Jo ? Oui, et quoi de plus normal après une telle chute. Une chance pour lui que tout été si vite qu’il n’avait pas eu le temps de réagir sinon il aurait été capable de se casser ou de se fouler quelque chose en tenant en vain de se rattraper. Après examen des dégâts, il était toujours entier :deux mains, deux bras, deux jambes, deux pieds, une tête, deux oreilles, dix doigts, dix orteils… Bref, tout y était. Et tout allait bien. Si ce n’est qu’il se sentait observé dans cette situation bien peu gratifiante. Mais tout embêté , il osait à peine tenter de croiser le regard de cette personne et préféra ne pas bouger, comme si, comme pour certains animaux, il pourrait devenir invisible à ses yeux en restant immobile. Une chose qu’il aurait grandement appréciée, malheureusement, c’était impossible. Quelques instants plus tard, les regards avaient cessés et Joachim tourna alors le sien vers l’élève en question, une jeune fille, qui, à présent, ramassait sa lettre qui apparemment selon lui, lui était tombée des mains, mais il fut surpris de voir que ce n’était pas le cas, compte tenu de la façon dont elle la ramassait. Il ne fallait pas être malin pour comprendre qu’elle l’avait délibéré ment salie un peu plus avant de la glisser dans une enveloppe où figurait un « Je t’aime » à l’encre rouge. Et bien, si c’était le garçon qui l’aimait et qui tentait de la reconquérir, c’était mal parti. En tout cas, à coup sûr, elle ne lui avait pas proclamé son amour en retour sinon elle avait une curieuse manière de s’y prendre. En l’observant attentivement, il avait pu se rendre compte à quel point la jeune fille était plutôt attirante. Elle avait une silhouette fine et un visage assez charmant, du moins de profil car Joachim n’avait pas encore vraiment eu le privilège de la voir de face. Pauvre garçon qui lirait cette lettre tout de même… Pour rien au monde Joachim n’aurait échangé sa place avec la sienne, quitte à rester encore un moment assis devant la volière, sa cape de sorciers salie par les fientes de hiboux et de chouettes… Non, il était bien mieux dans cette situation qu’était la sienne. Soudain, les yeux de la jeune fille se posèrent une nouvelle fois sur lui. Elle avait peut-être du ressentir le regard incessant du jeune Serdaigle qui très rapidement, rabaissa son regard d’elle et détourna la tête, l’air de rien. Il avait eu l’occasion de voir son visage une seconde, et ses premières pensées avaient été justifiées totallement. Elle était assez jolie, même belle… Oui, ce mot lui convenait mieux. Mais bon, il n’était vraiment pas en mesure d’essayer de lui parler, ou de l’approcher… Ou bien même de songer à commettre l’un et l’autre… Non, tout ce qu’il pouvait faire, c’était tenter de se faire oublier, une fois de plus, comme tout à l’heure. Oui, mais bon, voilà que ce qu’il n’avait pas souhaité arrivait. Elle s’approchait, et Joachim avait presque l’impression de ressentir émaner d’elle un regard digne que celui qu’on adresse à un insecte qu’on a envie d’écraser. Un rapide coup d’œil à ses couleurs : « vert et noir ». Et voilà, il était maudit, il venait de tomber sur une Serpentard particulièrement ravissante. D’une Jo, tu es assis dans une marre de fientes de hiboux, de deux, tu es un Serdaigle, n’y pense même pas. Tout ce que tu vas obtenir d’elle, c’est un grand éclat de rire, ou des sarcasmes, tu verras… Quoique non, elle était tout près de lui, mais aucun son ne sortait de ses lèvres. Et dès lors, Joachim releva rapidement son regard vers elle pour le rabaisser aussitôt. Non, ne la regarde pas, par pitié. Avec une petite mimique ennuyée, il se releva tant bien que mal et lui fit alors face l’espace d’un instant, avant de se décaler d’elle. Un « Salut » aurait été très mal venu… Et puis quoi dire dans cette situation ? « Salut, je m’appelle Joachim…Et bla bla bla… » Qu’est ce qu’elle en avait à faire, sérieusement ? Non, il valait mieux qu’il fasse ce dont pourquoi il était là : poster sa lettre, et ça tombait bien, un grand hibou noir venait de faire son entrée et alors qu’il dégustait son repas, Joachim s’en approcha pour lui tendre sa lettre qu’il glissa entre ses serres, sans bouger de son perchoir. C’était pas grave, il avait le temps de manger à son aise, Joachim n’était pas à ça près. Une fois son courrier prêt à être envoyé, il se retourna de nouveau vers la Serpentard… Merlin qu’elle était grande face à lui… Si bien que Joachim préféra ne pas s’en approcher davantage. Non, tout ce qui lui importait à présent, c’était nettoyer sa robe de sorcier à l’aide d’un sortilège « Récurvite » car honnêtement ce ne serait pas du luxe… Heureusement qu’il maitrisait ce sortilège, en deux temps trois mouvements, sa cape était propre… Bon, pour les souvenirs de la jeune fille, il ne maitrisait pas encore assez bien le sortilège « oubliettes » donc il préférait éviter… Si ça foirait… Non, sérieusement, mieux valait éviter, il s’était fait assez remarquer comme cela face à elle… |
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| Sujet: Re: Cruelle indifférence? Dim 20 Jan - 19:20 | |
| Hey, tu pourrais au moins avoir la politesse de me regarder. Pourquoi tu n'oses pas ? Je fais si peur que ça ? Je n'ai pas l'air de vouloir te tuer, te torturer ou que sais-je ? Maëlyne s'avança vers le jeune homme, s'arrêtant en face de lui. Relève ton regard pour voir. Le jeune homme le fit, pur hazard, et Maël pu le détailler. Des yeux sombres et un regard où elle aurait aisément pu s'y noyer, si elle ne savait pas garder son sang froid. Des cheveux coiffés d'une façon assez étrange mais ça lui allait plutôt bien. Et il était plus petit qu'elle. Ca, elle venait de s'en apercevoir quand le jeune homme se redressa pour se décaller ensuite, se nettoyant et allant attacher sa lettre au serres du hiboux qui venait de faire son apparition. Maëlyne suivit le jeune homme des yeux sans gêne, le détaillant comme elle le faisait depuis le début. Ses gestes étaient précis, un androgyne, elle pariait qu'il aimait les garçons :p Enfin, ça, elle n'en était pas sûr, mes ses gestes quelque peu effeminée pourrait en être la raison. Dommage, un si beau garçon... Elle s'appuya contre le grillage, prenant soin de faire attention qu'aucune saleté ne pourrait salir ses beaux vêtements bien repassé. Elle était une maniaque de la propreté, sur elle autant que sur ses affaires. Le reste, elle s'en fichait pas mal, que ce garçon soit sale ou non. Même s'il vallait mieux qu'il soit lavé. XD Elle resta à l'écart de ce jeune homme, sans parler, les mains dans les poches de sa cape. Glissant le bout de ses doigts sur sa baguette, qu'est-ce que ça pouvait lui être inutile en dehors des cours... Elle regarda par la fenêtre, là où la lettre était partit, regrettant à présent son geste. Elle n'aurait peut-être pas du en faire autant, elle avait peur à présent. Elle baissa le regard au sol, soupirant. Non, elle aurait dû s'abstenir de ce genre de chose. Quand il allait trouver la lettre, il allait s'énerver. Et il ne tarderait pas à la trouver. Il fallait maintenant qu'elle reste dans le chateau et oublie toute les sorties, même ceux de pré-au-lard. Dommage, elle qui avait besoin de s'acheter des belles choses, allaient devoir attendre. Elle resta un moment penseuse, oubliant le jeune homme qui la détaillait de nouveau, sans qu'elle s'en aperçoit. Inversons les rôles. Lui changer les souvenirs ? Et pourquoi ? Ce n'est pas elle qui avait rit en voyant le jeune homme tomber, mais des autres petites pimbèches d'une maison qu'elle n'avait pas identifié. Elle, en l'occurence, n'avait fait que le regarder, pour savoir si oui ou non il pouvait s'être blessé, puis l'avait ignorer ensuite. Enfin, à moitié seulement car le regard du jeune garçon sur elle lui avait bien prouvé qu'il l'observait sans cesse. Interessant ou gênant ? Les deux. Elle laissa sa tête rivé sur le sol, ses jambes croisés alors qu'elle était toujours appuyé contre le grillage.
- Tu ne sembles pas très futé...
Et hop, la première paroles que tu oses prononcer, c'est toujours une critique. Il n'a pas fait exprès de tomber. Il s'en serait bien passé je pense. Mais il faut toujours que tu en fasses trop, comme le critiquer alors qu'il n'a rien fait. Tu resteras toujours aussi incompréhensible. Soupirant, elle releva les yeux, posant son regard sur celui du jeune homme. Serdaigle. Ca pourrait être pire. Son regard n'était ni souriant, ni moqueur, il était indifférent. Elle l'observait simplement comme s'il ne s'agissait là que d'une personne banale. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Cruelle indifférence? Dim 20 Jan - 22:18 | |
| Ah ben voilà Joachim, tu vois ce que je te disais? N'attends rien des Serpentard, regarde, elle aurait très bien pu venir t'aider, faire taire la bande de Poufsouffle et de serpentard qui venait de passer en te montrant du doigt, montrer un quelconque sentiment, même celui de la moquerie sur son visage, mais non, elle restait impassible, froide, distante... Presque intouchable. Mystérieuse... Oui voilà, cest ce qu'elle était: mystérieuse. Une phrase, six mots, un moyen de te rabaisser encore plus... Nul besoin de regarder son blason pour connaitre sa maison... Tous les mêmes les Serpents. Mais bon. Joachim ne voulait pas faire comme elle :se baser sur des suppositions... Ou du moins, s'il le faisait, il ne le monterait pas. Il l'observa un moment, impassible. Se défendre? Pourquoi? Il avait passé l'age du "Tu me lance la balle, je te la renvoie, on verra bien qui gagnera"... Et puis, d'un autre coté, il savait très bien que de jouer de la sorte avec un ou une Serpetard lui ferait perdre plus de temps qu'autre chose. Il se contenta juste de l'observer, impassible, comme s'il cherchait à lui réenvoyer le reflet du regard qu'elle lui projetait. Une petite brise légère venait de passer, mais n'était pas assez suffisante que pour faire retomber l'une de ses mèches de cheveux qui partient en tout sens. Non, contrairement à Maëlyne rien avait bougé chez Joachim... Sauf son regard qui s'était une fois de plus détourné du sien pour l'observer des pieds à la tête, puis de la tête aux pieds, alors qu'un mince sourire se dessinait sur ses lèvres, mince, même légèrement visible au moment où son regard se rabaissait vers le sol. Que pensait-il? Mystère. Mais lorsque son regard se reporta sur le sien, son sourire avait disparu. Il observa chacun de ses traits du visage, un visage fin, presque pâle, des yeux foncés... Comme sorti d'un tableau mélancolique... Mais qu'est ce que le peintre avait cherché à représenter? La tristesse? La beauté? La beauté de la tritesse? Ou la tristesse de la beauté? Difficile à dire... Tout aurait pu convenir. L'un et l'autre s'observaient, en silence, rien ne semblait pouvoir les perturber tout les deux. Comme un miroir aux reflets différents, les deux jeunes gens ne cessaient se se contempler. Sans en donner une impression visible. Le calme... Rien que le calme ne les entourait. Avant que Joachim ne se décide à le briser...
Tu me semble avoir la fragilité d'un ange... C'est pas pour autant que c'est vrai...
Méditons, méditons, Jo avait l'air peut etre stupide, il appartenait aux Serdaigle... Elle ressemblait à un ange, elle était chez les vipères qui étaient de vrais démons... Ne nous fions pas à ce que l'on voit, Jo. Elle aussi ferait bien d'en faire autant... Mais tout le monde agit de la sorte à présent... On court tellement après le temps qu'on ne prends même plus la peine de connaitre les gens... On se fie à ce que l'on crois d'eux... Et tant pis si cest faux, tant pis si on se trompe... On accorde de l'importance à toute autre chose, sans plus chercher les vraies valeurs. Triste. Le monde est triste. Un monde aveugle. Qui ferait bien d'ouvrir les yeux de temps à autres... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Cruelle indifférence? Dim 20 Jan - 23:49 | |
| Maëlyne continua d'observer le curieux jeune homme qui la regardait à son tour. Tiens, tu sembles avoir pris un peu plus d'assurance. Est-ce parce que je ne t'ai encore rien dit ? Enfin, de trop méchant. Tu penses peut-être que je suis une enfant incapable de se défendre. Sache que je ne mâcherais pas mes mots, et même si je ne laisse rien paraître, je n'en pense pas moins. Le jeune homme avait un curieux sourire en observant de la tête au pied la jeune fille qui se sentit soudainement mal, à l'aise, un tremblement dans sa respiration qui la fit détourner le regard. Pourquoi tu me regardes ainsi ? Mon corps te plait ? Il n'est pas pour toi, ni pour personne, il appartient à mon frère, sans que je ne lui en demande l'autorisation. Il me l'a volé. Elle soupira puis regarda de nouveau le jeune serdaigle. Calme toi, il ne s'est pas encore approcher de toi. Il n'a qu'à partir s'il n'aime pas rester en ta présence. Et puis Maëlyne ne le connaissait pas, qu'il soit là ou non lui importait peu. Sauf qu'elle ne savait pas si elle devait ou non être mesquine avec lui. Elle n'était pas encore prête à inverser les rôles, elle ne pouvait pas se relever encore, c'était trop tôt. Elle était encore au sol, à se laisser marcher dessus. Elle aura bien le courage, un jour, de se relever pour marcher sur les autres. Le temps pour son corps de ne plus avoir ses traces. Elle entendit les paroles de Joachim et elle plongea un instant son regard dans le sien. Pas la fragilité d'un ange ? Je ne suis peut-être pas un ange, mais de là à dire que je ne sois pas fragile... Se faire violer, se faire abuser chaque soir par un membre de votre famille, ce n'est pas être fragile à la fin ? Tu ne connais rien de mon histoire, je ne te permet pas de me juger. Elle se décolla de son grillage puis s'approcha de lui, le regardant fixement avant de le poussant sans douceur contre le mur, sa propre lèvre inférieur sous l'emprise de ses dents. Tu ne vas pas pleurer hein ? Tu n'es pas fragile, même lui te le dit. Tu pourrais avoir l'honneur de te surpasser; apparemment tu le peux.
- Tu... Tais-toi...
Ange... Ce nom là elle ne pouvait pas l'entendre... N'est-ce pas comme ça qu'il t'appelait ? "Mon ange" par-ci "Mon ange" par-là. Il montre à tout le monde qu'il t'aime, à ses parents qui sont fasciné devant tant d'amour. Mais ce qu'ils ne voient pas, c'est qu'il joue de ça, pour que personne ne s'inquiète de le voir aussi proche de toi. Quand il t'embrasse sur la joue, toi tu vomi intérieurement et les autres souris devant vous. Pourquoi personne ne vois jamais rien ? Si je suis un ange, je te ferais souffrir pour te forcer à t'en faire dire le contraire. Ne dit rien. Ne me dit rien... Elle se détourna, relâchant le col de la cape du jeune homme qu'elle tenait, sans s'en être aperçut, dans son poing serré. Elle recula de quelques pas, reprenant sa respiration tout en baissant les yeux au sol. Tu me fais pitié, tu es un serdaigle, c'est pour ça. Les serdaigle ne savent pas faire autrement pour se défier au serpentard. Maël se détourna et partit vers la fenêtre, laissant passer le hiboux de Joachim qui partait vers les cieux, apporter le courrier. Elle s'accouda à la fenêtre, fermant les yeux pour prendre une bouffée d'air frais qui ne lui ferait que le plus grand bien. Finalement, tu es aussi inutile que les fientes de hiboux. Va t-en ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Cruelle indifférence? Lun 21 Jan - 1:55 | |
| Intriguante... Oui, tu l'es, j'ai beau essayer de te cerner, je n'y arrive pas... Qu'es tu en réalité? Rien d'autre qu'un mystère impossible à percer? Je n'y crois pas... Les secrets de ta personnalité me troublent, beaucoup... Et etant à Serdaigle, je n'aime pas ne pas savoir. Tu l'apprendras bien assez tôt... Mais je ne compte pas te bassiner de questions pour autant. Autant les Serpentard semblent etre sûr d'eux, autant toi tu te démarque en restant sur le qui vive... Méfiante... Pourquoi? Il n'y a pas de raison... Je ne pense à rien même si je le laisse paraître, tout cela n'est qu'un jeu pour te faire perdre pied... J'y arrive? Peut-être que oui... Peut-être que non... Un autre mystère que tu me réserve... Mais ce n'est rien... J'aime les mystères. Avec toi, j'en ai à profusion... Mais ce n'est pas pour ça que je t'aime toi, personnellement. Tourner les talons sans plus me poser de question? Impossible... Renoncer est un défaut que je n'ai pas. Tant pis, mais c'est comme ça. Les paroles de Joachim semblaient l'avoir touchée quelque part, bien que ce ne soit pas forcément ce que le jeune Serdaigle avait voulu. Son regard froid lui en disait long, mais Jo ne broncha pas et ne cilla pas non plus, pas même lorsqu'elle se rapprocha de lui. Reculer? Pourquoi? Qu'il avance ou qu'il recule à présent, il n'ira tout de même pas bien loin. Le voilà à présent contre le mur, par la faute de Maël, la rencontre avait été brutale entre le bloc de pierres et lui, mais Jo ne s'en préoccupa pas. plus proche que jamais de la jeune Serpentard, il dut relever les yeux vers elle pour croiser son regard de nouveau. Qu'il se taise? Il connaissait l'étrange caractère des Serpentard mais n'aurait jamais cru qu'ils puissent l'etre à ce point. Elle le tenait, comme par crainte qu'il ne veuille partir, mais pour aller où? Bloqué entre le mur et elle, il n'irait pas bien loin... Et puis, ce n'est pas son genre de fuir. C'est ça oui, tiens-moi, que je profite de te regarder à mon aise tant que j'en ai l'occasion... Et ne me relâche surtout pas trop vite... Quoique cela se passerait dans une heure, ce serait encore trop vite à mon goût. Je profite tant que cela dure... Mais déjà, tu fais cesser mon petit plaisir intérieure. Oserais je répliquer pour que tout recommence? Ce n'est pas que je n'ose pas, c'est surtout que je n'en ai pas l'envie... Joachim l'observa s'éloigner, restant contre le mur là où elle l'avait si "gentiment" déposé et soupira douement. Qu'avait il pu bien dire pour la mettre dans un tel état? Le pauvre, lui qui ne comprenait jamais rien aux filles et jamais rien aux Serpentard venait de tomber sur un sacré numéro. La rejoindre? C'est tentant, mais d'un autre, mieux vaut ne pas tenter le diable, et ça c'est le cas de le dire. Partir? Non plus... Rester là, l'air de rien, comme tout à l'heure, invisible aux yeux de tous, peut etre même aux yeux des siens...Qui sait, c'était sas doute bien mieux |
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| Sujet: Re: Cruelle indifférence? | |
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