Matinée mouvementée [pv qui veut]

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Ce jour là était un Samedi. et comme tous les premiers Samedi du mois, l'école organisait pour les élèves qui le souhaitaient une sortie pour la journée à Pré-au-Lard, le village de sorciers qui se trouvait non loin de Poudlard, à quelques dix minutes de marche tout au plus.
Tous les élèves pouvaient participer à cette sortie, du moins du moment qu'ils étaient munis d'une autorisation de sortie signée au préalable par leur tuteur.

Ce matin là, Saralyn se leva de bonne heure. Après avoir admiré, de la fenêtre de son dortoir le lever du soleil dans le parc, ce qui était devenu une habitude pour elle et qu'elle faisait tous les jours ou presque, la jeune femme aux yeux couleur glaciers se doucha rapidement, puis elle enfila sa tenue passe partout favorite : un jean sombre, un débardeur gris perle, un pull noir décolleté et son éternelle paire de baskets noires montantes. La belle jeune femme coiffa ses longs cheveux couleur aile de corbeau, applique un peut de crayon sur ses paupières etune touche de mascara sur ses cils, puis elle attrappa son sac noir qu'elle glissa par dessus son épaule en bandoulière et posa pour finir son rat domestique dont le pelage était d'une belle couleur oscillant entre le crème et l'ivoire, avec des reflets dorés, nommé Perle, sur son épaule et sortit sans fairee de bruit du dortoir des filles.

La salle commune des Serpentard était, comme d'habitude, quasiment déserte et, après avoir salué d'un signe de tête silencieux les quelques élèves qu'elle connaissait vaguement, la jeune femme sortit prendre son petit déjeuner dans la Grande Salle.
Elle s'assit à la table des Serpentard, et la jeune fille à côté de qui elle s'installa, une certaine Pansy Parkinson de cinquième année, fronça le nez d'un air franchement dégouté en voyant le rat sur l'épaule de la belle Saralyn, mais celle ci n'y prêta tout simplement aucun attention et déjeuna rapidement de deux toasts brulants et d'une gorgée de café tiède, puis elle sortit se promener un peut dans le parc en attendant de pouvoir se rendre à Pré au Lard.

Une fois sortie de l'enceine de l'école, elle se rendit au village, où elle passa le plus clair de son temps à flaner dans les rues en solitaire , entrant de temps à autre dans une boutique, achetant quelque chose, s'arrètant dans un bar pour boire une boisson chaude ... .
En fin de matinée, alors que la jeune femme aux yeux bleus et perçants se retrouvait à court d'idées dans ses occupations, ses pas la portèrent au dela des limites du village et elle se retrouva en face de la Cabane Hurlante.
elle n'y était encore jamais allée, mais l'histoire de cette maison soit disant hantée l'avait beaucoup ammusée et elle était curieuse d'y entrer pour voir ce qu'il y avait desi terrible dans cette cabane qui était apparemment tout ce qu'il y a de plus innocente et banale.
La jeune femme poussa lentement le vieux portail en bois flétri, quand soudain elle entendit dans son dos un petit raclement de gorge, et elle se retourna brusquement pour voir qui était ce nouvel arrivant.

"Sais-tu au moins où nous sommes ?"

Eva avanca d'un pas douteux. Elle avait entendu mille fois parler de la cabane hurlante mais pour une fois qu'elle s'y trouvait, il lui était impossible de ne pas la voir...Habillée de sa robe de sorcière noire, elle leva les bras pour toucher le bois qui constituait l'escalier de la cabane...Aussitôt, une avalanche de sable se précipita vers les deux jeunes filles.

"Ne reste pas là !"

Elle lui prit le bras d'un geste brusque et la tira hors de l'escalier, tandis que le plafond semblait s'écrouler. Elle leva sa baguette vers le plafond d'où venait la poussière.

"Protégo !"

Mais rien ne se passa. Elle jetta un regard à la fille brune puis dit lentement :

"C'est dangereux, ici. Allons autre part. A moins que tu ne veuilles faire le plein de frisson pour la journée ?"

Elle eut une esquisse de sourire.

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La jeune vert et argent sursauta légèrement quand une voix s'éleva tout à coup derrière elle, et elle se retourna brusquement pour voir qui était la jeune fille qui était venue l'importuner ainsi alors qu'elle était tranquillement en train de se promener toute seule. Saralyn découvrit une jeune femme très blonde, qui avait gardé sa robe de sorcière pour sortir dans le village, et qui devait avoir dans les quinze ou seize ans tout au plus.
D'après le blason noir et bleu qui ornait sa robe de sorcière au niveau de la poitrine, cette jeune femme était dans la maison de Serdaigle. En temps normal, la jeune femme aux yeux de glace n'avait rien contre lmes élèves de Serdaigle, elle ne s'entendait ni bien ni mal avec eux, ils n'étaient tout simplement rien de bien important pour elle, mais cette fois ci la jeune vert et argent ne put s'empécher de laisser échapper un petit sourire moqueur et ironique, car elle trouvait que cette jeune fille avait un air incroyablement nunuche.

Mais alors qu'elle contemplait la jeune noire et bleue de son regard inquisiteur, bleu et froid comme la glace, ce sourire ironique s'effaca peut à peut : cette jeune fille lui parlait avec une décontraction et une familiarité révoltante. Elle parlait à Saralyn exactement comme si cette derbière était une de ses vulgaires camrades de jeux, et la belle vert et argent trouvait cela tout simplement intolérable !
Elle s'empressa donc de remettre cette petite mijaurée à sa place en lui répliquant froidement , mais cette derbière ne lui en lassa pas le temps car elle commença à tout trafiquer dans la maison, trifouillant par ci par là comme une gamine.

Saralyn la regarda faire, abasourdie, ses fins sourcils noirs haussés en accent circonflexe, quand soudain la jeune Serdaigle fit ce qu'il ne fallait pas faire, et une gerbe de poussière s'abbatit sur leur tête, les recouvrant toutes entières ou presque d'une fine pellicule poisseuse.
Furieuse, la magnifique Serpentard s'épousseta d'un geste sec et laissa cette petite perruche caqueter toute seule en monologue pendant quelques instants, après quoi elle lui répliqua d'une voix presque aussi glacée que ses prunelles, tout en dégageant son bras d'un geste brusque et cassant :

Je sais me débrouiller toute seule, et si tu n'avais pas commencé à tout tripotter, on en serait pas là.
De plus, il me semble que je ne t'ai rien demandé, alors tu seras gentille de me laisser trabquille et d'aller jacasser ailleurs, de plus je e suis pas une vulgaire camarade de bac à sable, alorsje te prierai de bien vouloir me parler sur un autre ton.

Eva ouvrit grand les yeux. Jamais elle n'avait été aussi indignée depuis quelques jours. Cette fille à qui elle venait manifestement de sauver la vie lui avait répondu d'une façon intolérable. Et de plus, elle lui demandait de changer de ton ! La jeune Serdaigle en avait envie de rire. Elle avait remarqué ce sourire moqueur, de quoi pouvait-elle bien se moquer ? Du fait qu'elle soit toujours habillée en robe de sorcière ? En avait-elle le droit ? Elle avait froid, après tout, sa robe de sorcier la tenait au chaud, était-ce un crime aux yeux de la jeune fille ? Si c'est le cas, Eva la surestime. Elle qui voulait sympathiser, comme avec la plupart des jeunes gens ici, elle s'attendait à lui crier une avalanche de jurons, de la provoquer même, mais c'était fini, le temps de l'enfance où elle serait allée la pousser par la fenêtre, où elle lui aurait crié ses quatres vérités alors qu'elle la connaissait à peine ! Elle dit d'un ton très calme, qui prouvait clairement à la fillette devant elle qu'elle ne tenait pas à s'abaisser à son niveau, ni à provoquer une dispute, car elles avaient eu très chaud.

"Eh bien, crois-moi, si je savais qu'une fille aussi désagréable que toi se promenait par ici, je ne serais pas venue" dit-elle.

Elle leva un sourcil, comme pour la défier de répondre quoi que ce soit, comme pour voir si elle aller oser lui répondre d'un ton malsain comme elle l'avait fait. Une vulgaire camarade de jeu. Bac à sable. A quoi jouait-elle ? Pensait-elle au moins ce qu'elle disait ? Si elle ne l'avait pas vu, si elle n'avait pas remarqué son regard glacé et insignifiant tout au plus, elle aurait pensé que cette...Serpentard (elle jeta un rapide coup d'oeil à son insigne) ne dépassait pas 3 ans d'âge mental. Et le pire, c'est qu'elle se permettait de la traiter de gamine...De sourire d'un air moqueur et ironique...Que peut-on faire contre ces gens là ?

"Nous sommes élèves en sorties toutes les deux, que je sache ?" elle leva sa baguette magique. Elle aurait aimé la pointer droit sur sa poitrine et lui jeter une dizaine de sorts en même temps, la voir se projetter en arrière, mais elle n'en avait que faire, elle la baissa et retint une grimace.

*Non mais je rêve !*

Satisfaite d'elle même, Eva avait la sensation d'avoir répondu d'un ton que la Serpentard aurait attendu, du moins, auquel elle n'avait pas espéré. Elle tourna les talons et lança au passage :

"J'aurais mieux fais de laisser le morceau de bois t'anéantir ta petite tête d'insolente... d'une voix assez basse pour qu'elle ne puisse pas l'entendre, mais elle était persuadée qu'elle avait tout de même entendu ce qu'elle lui avait dit, elle espérait que c'était le cas, du moins. Elle voulait répliquer encore plus, de ce fait, elle tenta de se contrôler. Les personnes de si mauvaise foi que ça la mettaient mal à l'aise, elle refusait de passer son temps avec eux.

Elle s'apprêtait à quitter la cabane hurlante, mais elle s'arrêta brusquement, entendant le mouvement de la vert et argent derrière elle. Est ce qu'elle voulait se battre ? Parfait ! Il n'y avait de chose d'une fille comme elle puisse réussir.

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Saralyn n'en revenait pas de ce qu'elle venait d'entendre de la part de la jeune Serdaigle. Cette petite insolente osait ptétendre qu'elle venait certainement de sauver la vie de la belle et froide Saralyn, alors que si elle n'avait pas été là, rien de cela ne serait arrivé ?
Car c'était elle, et personne d'autre, qui avait fait que la charpente manquait de s'effondrer sur les deux jeunes femmes, et Saralyn ne manqua pas de le lui rapeller, au cas où le cerveau étriqué de cette petite ne puisse contenir plus d'informations que la cervelle d'un mollusque.
Elle répliqua d'une voix cassante et sans appel lorsque la jeune fille dit qu'elle n'aurait pas du venir :

Effectivement, c'est une très bonne idée que tu as là, tu n'aurais pas du venir, ça aurait été beaucoup mieux ainsi et ça nous aurait évité pas mal de tracas et de désagréments à toutes les deux ...
Tu m'aurais laissée faire ce que j'avais à faire ici tranquillement et tu auras continué à te balader à Près-au-Lard avec tes amis, et ça aurait été mieux pour nous deux, et tu ne serais pas venue m'importuner en bavassant comme une vulgaire marchande de poissons.

La jeune Serdaigle regardait la belle Serpentard d'un air de défi, elle un sourire carnassier et moqueur étira les lèvres marmoréennes de la belle vert et argent quand elle vit la petite blondinette lever sa baguette magique dans la direction de Saralyn.

Tu me cherches ? Tu veux te battre ? C'est pas très féminin tout ça ...
Très juste, nous sommes toutes les deux élèves sauf que TOI ...

La belle jeune femme aux yeux de glace insista ostensiblement sur le "toi" d'un ton sarcastique et continua sur sa lancée, bien décidée faire déguerpir cet importun coute que coute :

... TOI, tu n'es qu'une petit gamine de quatrième année qui croit pouvoir rivaliser avec moi ... c'est tout simplement pathétique ...

La petite demoiselle afficha un air courroucé et choqué qui fit frémir les lèvres blanches et froides de la belle Serpentard, et cette derbière décida de l'achever lorsque la gamine la traita dinsolente :

Moi, je suis insolente ? Mais ma pauvre, pour que je sois insolente envers toi, il faudrait déja que je te doive le respects, ce qui n'est pas le cas ...
Or, il se trouve que c'est le contraire, donc c'est plutot toi qui es insolente envers moi ...

Et puis, et ne donnes pas trop d'importance ... tu ne m'as aucunement sauvé a vie, puisque, si ma mémoire est bonne, tu n'as pas réussit ton sortilège " Protego"... qui est pourtant un sortilège que lon doit maitriser dès la deuxième année ... par conséquent, évite de critiquer ma soit disant " petite tête " puisque la tienne ne vaut guère mieux ...

"Ce que je veux dire, ma chère petite demoiselle, c'est que si je n'étais pas là, je ne t'aurais pas connu ce qui, tu vois, m'aurais fait des vacances"

Qui aurait envie de connaître une fille comme celle-là ? La Serdaigle blonde n'en revenait pas. Elle était facilement irritable. Ce n'était pas de sa faute mais celle de son caractère de cochon. Pëndant un instant, elle se demanda si elle ne devait pas plutôt s'en aller, et laisser cette horrible personne jacasser toute seule. Elle faisait peut-être froid dans le dos, avec son regard hautain de glace, mais une chose est sûre : elle n'était pas prête d'intimider notre jeune Serdaigle.

"Tu veux que je te dise ? Je perds mon temps. Je refuse de gaspiller ma salive pour te rappeller que du peu que je te connais, tu m'as l'air d'être très désagréable et tu te prends pour une reine. Chose que tu ne sera pas prête d'être un jour ou l'autre."

Avec une expression furieuse sur son visage, Eva lança un sortilège de destruction à un vieux carton poussérieux près de la Serpentard. Le carton éclata, éclaboussa au passage la fillette qui la regardait d'un air assassin.

"Il me semble que tu m'as traité de gamine et ça, crois-moi, c'est légèrement insult..."

La Serdaigle n'eut pas le temps de répondre : un hululement s'entendit du haut de la cabane hurlante. La lumière se faisait plus douce. Soudain, avec une rapidité à glaçer le sang, la lumière disparut et elles furent plongées dans l'ombre. Le cerveau de la belle Serdaigle semblait s'arrêter de marcher : elle n'avait certes pas peur d'être dans le noir, ce qu'elle n'aimait pas, c'est la personne avec qui elle se trouvait dans une situation aussi délicate. Elle rangea sa baguette, puis la ressortit aussitôt, pour deux raisons : tout d'abord, elle savait que son adversaire allait profiter de l'occasion pour lui faire sauter la cervelle, ensuite, elle devait créer de la lumière.

"Lumos" dit Eva.

Elle se dirigea vers la porte, tenta de l'ouvrir, mais elle ne s'ouvrit pas. Elles étaient bloquées, dans le noir, un nouveau hululement, plus sonore cette fois ci, se fit entendre. Eva frissonna. Elle avait peur, c'était la première fois qu'elle se retrouvait dans la cabane dans le noir, bloquée...que faire ?

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La magnifique Serpentarde laissa échapper un petit rire cristallin et ammusé, cette petite prétentieuse était vraiment ridicule : alors qu'elle avait minimum quatre ans de moins que Saralyn, elle se prenait pour la reine du monde et lui parlait d'une façon extraordinairement hautaine et supérieure. Saralyn la fit descendre bien vite de son pied d'estale :

Hé bien ma chère, on peut dire que tu as un sacré toupet !
Tu me parles comme si j'était une gamine de ton rang ... saches que tu ne m'égaleras jamais, et j'espère que tu n'as pas la prétention d'affirmer que tu arriveras un jour à me surpasser, sinon il faut bien vite faire dégonfler tes pauvres petites chevilles avant que tu ne commences à te bercer de fausses illusions ...
Et évites de m'apeller " ma petite demoiselle ", ou je pourrais très vite devenir désobligeante ...

Bien que la belle Saralyn aie prononcé cette dernière phrase d'un ton froid et neutre, elle sonnait comme une menace, et quelque chose dans les prunelles de la gamine vacilla. Certes, Saralyn n'aurait jamais levé sa baguette sur elle, car cela ne faisait pas partie de ses principes et n'en ferait jamais partie, mais Saralyn n'aurait pas hésité à lui botter les fesses ( sans avoir recours à la magie ) et à faire sortir la gamine vite fait pour que la belle vert et argent puisse enfin être tranquille.
La petite bleue et noire, furieuse, envoya un sortilège de destruction sur un carton poussièreux qui explosa en poussière pour passer ses nerfs, et cela fit rire la belle Serpentard : ainsi donc, cette petite insolente ne savait donc pas retenir ses émotions et son ressentiment ? C'était vraiment pittoyable ...
Elle répondit :

Tu as raison, tu perds ton temps avec moi, alors je crois qu'il serait plus sage que tu partes sans demander ton reste, ou tu pourrait bien regretter de m'avoir provoquée ...

Mais alors que la jeune femme parlait de sa même voix froide et neutre, la porte de la cabane hurlante se ferma tout d'un coup, plongeant les deux jeunes femmes dans les ténèbres les plus profondes.
Saralyn soupira d'un air impatient, allons bon, encore une mauvaise surprise, comme si elle n'avait pas déja eu son compte pour la journée !
La magnifique jeune femme aux yeux clairs comme de la glace tira sa baguette, non seulement pour éclairer un peut la pièce sombre, mais aussi pour se tenir prète au cas où la petite en viendrait à l'attaquer par derrière, ce qui ne semblait pas impossible vu comment la petite demoiselle avait l'air énervée.
La faible lueur venant de la baguette de Saralyn s'ajouta à celle, tout aussi vacillante, de la jeune Serdaigle. Cette derbière ne semblait pas vraiment à l'aise, et bien que Saralyn n'éprouve rien d'autre pour elle qu'un profond ressentiment, elle la tranquilisa de sa voix cassante :

Bon, qu'est ce que c'est encore ... >_<
J'immagine que malgré l'inimitié que tu éprouves à mon égard et que je te rend également, nous allons devoir collaborer ensemble si nous voulons nous sortir de cette situation ...
Donc je te promet de ne pas t'attaquer, mais saches que ma patience a tout de même des limites ...

Et elle se mit à chercher une sortie, mais elle ne voyait pas comment elles pouvaient faire à part monter à l'étage, car la porte d'entrée était bel et bien vérouillée.

Avec dédain, Eva écouta la Serpentard lui répliquer d'un ton froid et glacial. Elle décida de ne plus lui attacher d'importance mais répliqua tout de même :

"Ecoute, me traiter de gamine est dans ton cas la pire des choses à faire. Je prends le risque, ma petite demoiselle"

Mais elle ne se risqua pas à l'attaquer de si tôt. Elle décida tout de même d'essayer de calmer le jeu avec elle : après tout, son intention n'avait jamais été de se disputer avec qui que ce soit. Elle continua à guider sa baguette magique afin de trouver un moyen de sortie, mais avec la Serpentard derrière elle, elle ne voulait rien risquer.
Elle se mit à chercher, à tatônner dans la porte, mais rien ne se produisit. Elle se tourna vers elle et dit d'un ton froid :

"Ne me sous-estime pas. J'ai peut-être 3 ou 4 ans de moins que toi, mais ne t'avise pas de lancer d'attaque par derrière. Autrement, tu verras ce qu'une gamine de 4ème année peut faire et crois moi, tu en auras plein les yeux"

La Serdaigle blonde, jettant régulièrement des coups d'oeil à la fille derrière elle, un profond sentiment d'insécurité s'emparant d'elle, ne put s'empêcher de penser qu'elle devait peut-être mieux tenter de détruire la porte, du moins, son verrou. Elle la pointa vers la poignée qui tombait en lambeaux.

"Alohomora !"

Mais au lieu de s'ouvrir, le verrou tomba par terre avec fracas. Eva se retint de hurler. La poignée était ensorcelée, et soudain, la bleu et noir sentit quelque chose de visqueux s'attaquer à sa jame droite. Poussant un cri, elle lâcha sa baguette magique et sentit une forme gluante monter le long de son corps, poussant des hululements. Elle espérait que la Serpentard au regard glacial ne lui en voulait pas suffisament pour la sauver de cette emprise, car elle était incapable de jeter quelque sortilège que ce soit dans le noir, sa baguette magique loin devant elle.

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La belle jeune femme de Serpentard haussa ses fins sourcils noirs en accent circonflexe d'une air de franche désapprobation mélé de désolement dès que la jeune fille de Serdaigle répliqua : qu'elle pouvait être godiche, décidement !
Mais alors que Saralyn regardait tout autour d'elle pour chercher un passage suscpetible de représenter une sortie de la cabane hurlante, la jeune blondinette eut la merveilleuse idée de faire tomber la vieille serrure rouillée de la porte d'entrée en morceaux à l'aide d'un sortilège "Alohomora", pourtant assez bien exécuté pour une fille de son age et de sa capacité intellectuelle.

Saralyn, qui s'était postée près de l'escalier et qui essayait d'appercevoir quelque chose dans les ténèbres dans laquelle était plongée la cabane, accourut précipitemment en entendant la jeune fille bleue et noir émettre un petit cri de surprise lorsque la serrure, détachée du bois miteux et humide de la porte, tomba à ses pieds.
Saralyn poussa un long soupir fatigué : tout ce qu'il ne fallait pas faire cette nunuche se précipitait pour le faire ! Elle n'en ratait pas une, décidemment ... !
La jeune Serpentard repoussa séchement la jeune fille blonde comme les blés et s'approcha de la porte pour voir ce qu'il se passait donc avec cette satanée serrure, pour que même une sortilège " Alohomora " ne réussisse à déverouiller la porte. Celui qui avait décidé de les enfermer à l'intèrieur ne pouvait pas être un élève, car même les septième années plus plus briillants n'auraient pas réussit à faire un maléfice pouvant résister contre un sortilège comme celui ci, très utilise quoique assez basique et facile à réaliser.

Soudain, elle entendit de nouveaux la jeune Serdaigle glappit, et Saralyn se retourna à nouveau pour voir ce qu'il lui arrivait encore, à cette petite demoiselle, et ce qu'elle vit l'étonna. Un long filer sombre et gluant montait le long de son corps, enserrant ses membres et l'empéchant de bouger ne serait ce que le petit doigt.
La situaion commençait à devenir critique.
Saralyn s'efforça de réunir toutes ses forces et sa concentration et elle lança un sortilège " Ipedimenta " pour délivrer la jeune bleue et noir. Un filet de lumière rouge sortit de l'extrémité de sa baguette et frappa de plein fouet la masse noire et gluante , qui alla s'échouer quelques mètres plus loin. En d'autres circonstances, Saralyn se serait approchée pour voir ce que c'était, mais ce n'était pas le moment et, alors que la jeune Serdaigle ouvrait la bouche pour dire quelque chose, Saralyn lui attrapa le poignet et, la tirant avec elle vers l'escalier, elle dit :

Tu me remercieras plus tard si tu le veux, mais en attendant, sortons d'ici vite fait !Iil y a un balcon à l'étage, on sautera de là !

Soulagée, Eva eut un long soupir lorsque la Serpentard s'était précipiter vers elle pour lancer un sortilège Ipedimenta. Elle n'aurait jamais cru que sa rencontre avec la jeune femme l'aurait ainsi mené. La Serdaigle blonde lui en était reconnaissante, meme après que celle ci l'aie traité de tous les noms d'oiseau...

"Je..."commença-t-elle mais elle fut vite interrompue par Saralyn.
"Tu me remercieras plus tard si tu le veux, mais en attendant, sortons d'ici vite fait !Il y a un balcon à l'étage, on sautera de là !"fit-elle en lui attrappant le poignet.

Elles montèrent l'escalier qui tomba en ruine, la bleu et gris ayant encore la chair de poule après que la chose noire soit montée par la jambe.Tandis que les deux jeunes filles couraient vers le balcon, Eva sentit le plancher sous ses pieds se dérober lentement. Des termites, sans doute. Elles continuèrent leur course folle mais le plancher craqua et les pieds de la Serpentard et de la Serdaigle glissèrent à travers le trou qui grandissait peu à peu. La baguette magique de cette dernière tomba de sa poche, et, avant que celle-ci aie pu l'attrapper, disparut dans le néant.

"Ma baguette !"

C'est ainsi qu'Eva Lively perdut le seul moyen de défense qu'elle avait eu jusqu'à présent, et qui lui permettrait de sa sauver d'ici. C'était sa faute si elles étaient coincées dans cet abominable endroit...

*Comment faire ? Crier à l'aide ? Nous sommes perdues !* pensa-t-elle avec effroi.

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Saralyn, agrippant toujours aussi fermement le poignet menu de la jeune bleue et noire aux cheveux blonds comme les blés, courut en direction du premier étage de la Cabane Hurlante aussi vite que le permettaient les escaliers étroits, très pentus et poussiéreux.
La jeune Serdaigle peinait derrière elle, encore fortement secouée par ce qui venait de lui arriver, semblait il. Saralyn éprouvait envers cette jeune blondinette des sentiments contraires, aussi violents l’un que l’autre : d’un côté elle était furieuse contre elle, car si elle n’était pas venue, rien de tout cela ne serait arrivé, mais de l’autre côté, elle éprouvait une compassion très forte envers elle, sûrement car elles étaient maintenant toutes les deux dans la même situation, qui était tout ce qu’il y avait de plus dramatique il fallait bien l’avouer.

Les deux jeunes femmes ne semblaient avoir que très peut de chances de s’en sortir, peut être une seule en tout et pour tout sur plusieurs centaines, et pourtant il fallait essayer.
Saralyn n’avait jamais pu se résoudre à perdre, et encore moins à accepter la mort, et ce n’était pas maintenant qu’elle allait commencer, aussi elle pressa un peut plus le pas.
Mais alors qu’elle atteignaient péniblement le premier étage, se rapprochant un peut plus à chaque pas du balcon qui était leur unique chance de s’en sortir, les deux jeunes femmes sentirent le sol se dérober brusquement sous leurs pieds.

Sans qu’elles sachent si c’était le fruit d’un maléfice qu’on leur aurait lancé ou non, elles virent avec horreur le plancher miteux et humide se désagréger véritablement sous leurs pas, comme si il n’avait été qu’une vulgaire couche de poussière recouvrant l’invisible, dessinant un grand trou donnant sur le néant.
Les deux jeunes femmes basculèrent et se retrouvèrent agrippées au rebord du plancher par l’unique force de leurs deux mains seulement, et elle virent, totalement impuissantes, la baguette magique de la jeune Serdaigle glisser de sa poche pour aller plonger dans le vide.
Saralyn aura voulu lancer un sortilège d’attraction, qui servirait sûrement à la faire revenir, mais elle ne pouvait pas lâcher une main, ou elle risquait elle aussi de tomber dans le trou noir, et alors elle seraient définitivement perdues, autant l’une que l’autre.

La belle Serpentards aux yeux de glace se hissa, par l’unique force de ses bras et de ses abdominaux, sur le planche, tout en priant intérieurement qu’il ne tombe pas en poussière sous son poids et, dès qu’elle fut certaine que le sol allait résister, la jeune vert et argent attrapa la main de la jeune bleue et noir pour l’aider à remonter sur la terre ferme.
Malheureusement, pur ne rien arranger, la jeune Serdaigle glissa et fut retenue pas la jeune Serpentards seulement, qui, bien que la jeune Serdaigle ne pesât pas bien lourd, commençait sérieusement à fatiguer. Elles étaient très mal parties.

Alors que Saralyn et Eva peinaient à remonter du plancher, la Serdaigle blonde sentit quelque chose se dérober sous ses pieds, et c'est ainsi que les deux jeunes filles s'étaient retrouvée debout, ou presque, les jambes pendues dans le vide, la baguette magique tombée dans le néant. Alors qu'elle se débattait pour ne pas tomber avec sa baguette, Eva sentit ses mains s'écorcher, devenir plus humides et en même temps plus sèches, tandis que son coeur battait à toute allure.
La sueur perlait sur son front, tandis que des hululements se faisaient entendre. Mais que faire ? Comment diable sortir de cette horrible cabane ? Elle jetta un coup d'oeil à sa camarade qui essayait déséspérément de se relever, tremblante. Avec une voix légèrement virevolante, la bleu et noir dit :

"Je te suis reconnaissante de ne pas m'avoir fait sauté la cervelle. Désolé, du fond du coeur..."

Elle avait du mal à croire qu'elle était là, à s'excuser, alors que une demi-heure plus tôt, elle nourissait en elle un profond sentiment de haine. Malgré tout, la jolie blonde avait bien compris que tout ceci était sa faute, même si elle n'aurait pas cru pouvoir avoir autant d'ennuis, juste en entrant dans une cabane. Elle se jura de ne plus jamais aller là où elle avait des soupçons. La Serpentard aux yeux d'un bleu de glace s'était enfin redressé, et tendit la main à la Serdaigle qui la saisit, sentant son coeur bondir de joie, même si tout n'était pas gagné d'avance. Quand soudain, elle sentit son poignet glisser le long de la main froide et tremblante de Saralyn, puis enfin, la bleu et argent finit par tomber par terre, en poussant un hurlement déchirant...

"NOOOOOOOOOON !! A l'aide !"

Toute sa vie, Eva Lively avait toujours pensé que lorsque sa dernière heure serait arrivée, elle verrait sa vie défiler devant ses yeux. Qu'elle verrait son visage, celui de son père, celui de sa mère qui l'avait cruellement abondonné. Elle se sentit voler dans les airs, tomber avec une vitesse incroyablement lente, comme si on l'avait filmée, et qu'on lui avait passé sous ses yeux une sorte de ralenti...

"Je vous en prie, mon Dieu, faites que je ne ressente rien. Je vous en prie, faites que cette fille puisse s'en sortir. Faites que mon père vive une vie heureuse, et que ma mère reçoive ce qu'il lui est dû. Faites que tout soit comme avant..."

L'avantage, c'est que la jolie Serdaigle allait mourir près de sa baguette. Elle ferma les yeux, quelques larmes coulant le long de son visage, puis se sentit heurter un parquet dur qui lui avait sans aucun doute brisé le dos...Quoi, c'était fini ? Déjà ?

"Euh...Saralyn ? Oh, tiens, ma baguette !

La blonde folle de Serdaigle était toujours bel et bien vivante. Elle regarda autour d'elle : il y avait un noir complet. Serrant sa baguette dans sa main droite, elle sentit une douleur puissante qui allait de ses fesses à sa nuque...Elle ne voyait rien, elle avait l'impression d'être aveuglée par le manque de lumière. Elle voyait à peine l'immense trou dans lequel elle était tombée 5 minutes au part avant. Eva remerciait le ciel de n'avoir pas connu la mort, si bien que, aussi joyeuse soit elle, elle avait oublié qu'elle était dans la cabane hurlante...

"C'est...c'est très joyeux, par ici, Saralyn. Tu ferais mieux de continuer, et me laisser seule ici, je saurai me débrouiller ne t'en fais pas...En attendant, va chercher du secours, s'il te plaît...Je me suis brisé le dos..." fit-elle en se tenant la colonne vertébrale qui ne tenait plus en place.

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