Après midi pluvieux ( pv Maeve )

La pluie s'abbatait en trombes d'eau glacée sur les passants qui s'affairaient en courant dans les ruelles étroites d'un Londres grisâtre, en cette fin d'après midi pluvieuse, bien que le mois d'Avril soit déja bien avancé et que l'été avançait à grands pas.
Le ciel maussade était empli de nuages noirs, épais et menaçants, on se serait cru au mois de Mars, et encore ! Un vent mauvais et tout aussi glacé que les trombes d'eau qui s'abbataient sur le pays depuis plusieurs jours maintenant soufflait et s'engouffrait sous les pulls et les manteaux, faisant tourbillonner dans les ruellles étroites et crasseuses de Londres des feuilles détrempées et d'un marron verdâtre.

Non loin de là, une jeune femme d'une vingtaine d'années, aux cheveux longs et d'un blond doré époustouflant, pressa le pas et, quittant une des places principales de Londres, noire de monde, s'engouffra dans une de ces ruelles mal famées et déserte.
Cette jeune femme semblait fuir la foule, et pour cause, elle se sentait épiée et suivie. Durant toute la journée, du moment où elle était sortie de chez elle ce matin là pour aller à son travail jusqu'à maintenant, elle avait l'impression désagréable que quelqu'un s'attachait à ses pas, surveillant ses moindres faits et gestes.

La jeune femme, tout en pressant le pas, jetait des petits coups d'oeil nerveux tout autour d'elle pour s'assurer que personne ne la suivait, et quand elle fut un peut plus rassurée et confiante, elle se mit à penser à autre chose, tout en resserrant autour de sa poitrine sa cape noire qui tourbillonait sous l'effet du vent qui s'insinuait, tel un liquide, dans ses vêtements, et en pestant contre ce mauvais tmps, non mais franchement, on serait déja cru en automne , alors que l'été n'avais même pas encore commencé !

Au détour d'une rue, la jeune femme se dirigea vers la vieille porte en bois moisie et humide d'un bar, qui s'intitulait, d'après l'enseigne crasseuse qui surmontait la porte, " Le Chaudron Baveur " .
La jeune femme aux cheveux d'or jeta un dernier coup d'oeil par dessus son épaule pour s'assurer que personne ne la suivait, puis elle poussa la porte mangée aux mites et s'engouffra dans le bar dans un tourbillon de tissus noir, de gouttes d'eau et de mèches de cheveux dorées.
Dès qu'elle fut à l'intèrieur, une forte odeur de moisi la prit à la gorge et la jeune femme jeta un regard dégouté à la pièce crasseuse : elle n'avait jamais aimé ce bar, mais il fallait bien qu'elle fasse fi de sa répulsion vis à vis de cet endroit, car c'était de là qu'elle pouvait passer la barrière entre le Londres des Moldus et le Londres des sorciers.

La jeune femme enleva son capuchon et regarda tout autour d'elle : quelques sorciers et sorcières, tout aussi crasseux que l'endroit dans lequels ils se trouvaient, lançaient des coups d'oeil mauvais à la nouvelle venue, d'autres étaient attablés au comptoir où le patron du bar, dont la jeune femme n'arrivait jamais à retenir le nom, faisait mine d'essuyer ( alors qu'il salissait au contraire) des verres avec un torchon encore plus crasseux que les verres eux mêmes.

Ce dernier lui lança un regard torve pendant plusieurs secondes, puis revint à ses verres comme si de rien n'était.
La jeune femme sentit une présence dans son dos et se retourna brusquement, ce qui fit qu'elle donna un violent et involontaire coup de coude dans le ventre de la personne qui se trouvait derrière elle.

Et voilà une journée encore une journée. Les jours ne s'arrêtaient-ils jamais tout comme une vie? Une vie, on en a qu'une n'est ce pas? Une si courte et si fragile, mais qui vaut la peine d'être vécue dans tous les cas. Une vie qui possède des moments touts aussi forts les uns que les autres. Aussi bien de mauvais que de bon moments. C'était ainsi que la vie était faite et personne ne pouvait la changée. Et ça Maeve en était très bien consiente.

Mais il y a une chose que sait très bien la jeune femme: on est maître de ses choix et décisions et notre histoire n'est pas écrite sur du papier. Oui. Nous avons toujours le choix quoi qu'il arrive. Bien sur nous faisons des erreurs ce qui est normal. Comme tout être vivant qui existe sur cette terre. Mais on apprend toujours de ses erreurs quoiqu'il arrive. Maeve avait très bien retenue la leçon.

L'aurore se trouvait à son travaille. Elle venait de finir sa journée. D'ailleurs elle avait très hate de la finir. Les journées au Ministère étaient, de plus en plus lourdes. Maeve n'arrivait pas à sympatiser avec ses collègues, d'ailleurs elle ne cherchait pas tellement à le faire. Vous savez, Maeve et ça froideur. Une Serpentard dans le sang. Maev c'était toujours demanée si ses parents étaient aller aux aussi à Serpentard. Du moins elle c'était demander si sa mère y était aller. Vu qu'elle avait déjà la réponse pour la personne qu'elle appellait "père".

Maeve sortit alors du Ministère. Ce soir il y avaitune réunion dans le Quartier Général de l'Ordre du Phénix. Juste cette idée lui remonta bien vite le moral. Mais soudain en voyant, la pluie, le froid et le vent dehors, son moral retomba au plus bas. Alors elle ressérra sa cape et son écharpe et s'engouffra dehors, où les éclairs zèbraient le ciel noir.

La jeune femme décida de ne pas tout de suite rentrer chez elle. Elle voulait faire un tour quelque part. Au Chemin de Traverse tiens! Alors elle s'engouffra dans une ruelle et transplana. Elle eut la même sensation que d'habitude et quelques secondes plus tard, elle se retrouvait de noiuveaux dans une ruelle. L'aurore sortit alors de la ruelle.

Dans la grande rue il n'y avait pas grand monde. Les voitures passaient avec leur phare allumer et les passants étaient rares. La jeune femme traversa la rue et se dirigea vers une porte au bois moisis que seul les sorciers pouvaient voir. Elle entra alors au Chaudron Baveur dans le plus stricte silence.

La pièce était mal éclairée. Il y avait déjà du monde. L'aurore se retrouva alors juste derrière une jeune femme qui regardait la pièce. Maeve allait pour la contournée, quand soudain, celle-ci se retourna et lui donna un grand coups de coude dans le ventre. Maeve eut la respiration coupée pendant quelques minutes puis tout redevint normal. Maeve fronça les sourcils et dit à la femme devant elle sans vraiment la regardée;

_Vous ne pouvez pas faire attention?

Cyan regarda, les yeux écarquillés sous l'effet de la surprise, la jeune femme à laquelle elle venait de donner un méchant coup de coude dans le ventre ( pas intentionnel bien évidemment, mais quand même ) qui venait, sous le choc, de se courber en avant dans un geste instinctif pour protéger son ventre d'une éventuel nouveau choc.
Quand cette dernière eut un peut repris ses esprits, elle se tourna vers la jolie Cyan et se mit à la réprimender vertement.

La jeune médecin, tout en se confondant en excuses, jeta un petit coup d'oeil rapide à la jeune femme et la détailla en quelques secondes.
Les yeux clairs, le cheveu blond presque doré et la peau extrèmement pale, cette dernière avait la même beauté à la fois éblouissante et timide que Cyan, et on aurait sans peine pu les prendre pour deux membres de la même famille, peut être même des soeurs, car la jeune femme aux yeux bleus nuit aurait juré qu'elles avaient à peut près le même age, à deux ou trois ans près peut être, quatre ans tout au plus.

A bien y regarder, cette jeune femme aux cheveux blonds très clairs et mousseux ne semblait pas inconnue à Cyan.
En effet, cette dernière était sure de l'avoir déja croisée quelque part, mais où ?
Après s'être torturé l'esprit quelques minutes pour se souvenir d'où elle avait bien pu avoir croisée cette jeune femme, la jeune médecin de Sainte Mangouste se rapella qu'elle l'avait déja vue il y avait quelques jours, peut être une semaine tout au plus, lorsque Cyan était allée participer à une réunion pour l'Ordre du Phénix, dans lequel elle projetait d'entrer, et elle attendait encore le feu vert d'ailleurs ...
La jeune femme demanda à l'auror, histoire de ratrapper sa bourde :

Huumm ... excusez moi ... je suis vraiment désolée ...
Est ce que ... je peux vous offrir un verre pour me faire pardonner à moins que vous ne soyez pressée ?

Cyan espéra que la jeune auror ne la prenne pas pour une dragueuse, car le fait qu'elle lui offre à boire pouvait en effet produire quelque ambiguïté, bien que ce ne soit pas du tout le but de la jeune femme.

Mae avait porter les mains à son ventre sous la douleur. D'ailleurs en parlant de douleur elle avait très mal.... Bien sur elle en avait rssentit d'autres de douleur! Des bien plus pires!! Mais là, elle savait qu'elle ne l'avait pas mérité celle-là!! Ce qui la mit en rogne.

La jeune femme devant elle s'excusa. Mae comprit bien qu'elle s'excusait vraiment. Cela se voyait dans son regard et dans le ton de sa voix. En parlant de sa voix, elle était douce. Et ses yeux d'un bleu nuit. Mae les trouva très joli. De plus son visage était bien fait. Elle remarqua aussi les cheveux blonds couleurs doré et la peau blanche de la jeune femme. Maeve resta stupéfaite. Ses mains se détachèrent de spn ventre. Maintenant elle avait oublier la douleur. Elle resta là, à contempler la jeune femme qui lui avait donner un cou de coude. Mae resta silencieuse. Une parfaite tombe. Cette femme ne semblait pas inconnue à Mae, bien au contraire. Elle l'avait déjà vu quelque part.

Pendant qu'elle réfléchissait à savoir où elle l'avait bien vu, la jeune femme aux cheveux blonds devant elle semblait aussi l'avoir reconnut. Celle-ci lui dit alors:

_Huumm ... excusez moi ... je suis vraiment désolée ...
Est ce que ... je peux vous offrir un verre pour me faire pardonner à moins que vous ne soyez pressée ?

Mae resta silencieuse.Elle se demandait si elle devait vraiment accepter. La jeune femme se souvint alors où elle l'avait bien vu: Au Quartier Général de l'Ordre du Phénix. Mae comprit tout de suite. Cette femme faisait partit de l'Ordre. La jeune femme se détendit légèrement. Mais elle resta tout de même tendut. Et si elle était une Mangemort? Et si elle trahissait l'Ordre? Aucune hypothèse n'était écartée et de plus Mae ne faisait confiance à personne, sans éxeption. La jeune femme finit par dire alors:

_Euh oui si vous voulez...

» Maeve O'Neal